Selon un récent sondage, 40% des Luxembourgeois entre 18 et 30 ans se rêvent entrepreneurs. Sont-ils trop jeunes pour reprendre une entreprise ? Faut-il les encourager dans cette voie et comment ?

Un sondage réalisé par Atoz Tax Advisers en septembre 2018 indiquait que les jeunes Luxembourgeois entre 18 et 30 ans préféraient, pour 39% d’entre eux, l’entrepreneuriat au salariat. Une étude qui pose un regard sur les jeunes et leurs attentes par rapport au monde du travail. Et il en ressort que ceux-ci n’ont plus peur d’entreprendre, au contraire. S’agit-il pour autant d’une bonne occasion de reprendre une entreprise ? Tout dépend du contexte dans lequel ils évoluent…

Reprendre une entreprise : un projet à mûrir

Si un jeune imagine qu’il peut monter un petit projet depuis son garage, il lui est bien plus difficile de se projeter en train de reprendre une entreprise qui fonctionne. Entre les employés, les contraintes légales, les chiffres… il n’a pas le temps de découvrir les multiples aspects de l’entrepreneuriat au fur et à mesure, tout lui tombe sur les épaules en une fois. De quoi en rebuter plus d’un. Pourtant, il existe bien des avantages à reprendre une entreprise plutôt que d’un créer une de toutes pièces.

• S’il s’agit d’une entreprise familiale, le jeune sera encouragé à prendre les rennes. Il devra moins faire ses preuves que dans le cas où il contacte une société extérieure. Il aura été formé, dès son plus jeune âge, à la gestion des équipes et du business. Et il continue de bénéficier des conseils avisés de ses seniors, bien après la transmission.
• Il arrive dans une structure qui tourne, qui bénéfice d’une production mise en place, d’équipes qui roulent, d’un marketing déjà installé et cerise sur le gâteau, d’une clientèle.
• Le taux de pérennité des entreprises reprises est largement plus élevé que celui des startups et PME fraîchement créées. Ce qui permet d’obtenir un crédit plus facilement.

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Comment reprendre une entreprise ?

Avant toute chose, le jeune actif devra réaliser un bilan de compétences et interroger ses motivations. Avant de réaliser le grand saut, il sera souvent utile de compléter sa formation. Soit par la poursuite d’études supérieures soit par l’intégration au sein d’une équipe professionnelle. Si la transmission du savoir est bien organisée, on peut apprendre tout du management d’une entreprise sur le terrain.

Il devra aussi définir ses critères de recherche afin de trouver un cédant : secteur, activité, taille de l’entreprise, zone géographique, fourchette de prix. Lorsqu’il entre en contact avec une société à reprendre, il doit enfin mener une étude minutieuse non seulement des résultats, mais de tous les éléments internes et externes. Comment ? En épluchant attentivement les 3 derniers bilans et comptes de résultats mais aussi les actes de propriété, le bail commercial, les contrats de travail des salariés, les contrats commerciaux, l’inventaire du stock et la liste du matériel cédé.

La question qui se pose ensuite est celle du financement. Où trouver les ressources nécessaires pour reprendre une entreprise ? Au-delà de fonds propres, on pourra alors se tourner vers un emprunt professionnel auprès d’un établissement bancaire, lancer une campagne de crowdfunding ou monter une opération financière plus complexe. Dans tous les cas, il ne faut pas oublier que le rachat d’une structure coûte plus cher qu’une création d’entreprise. Les fonds à mobiliser sont importants.

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Grâce à l’accompagnement de professionnels dédiés à la transmission d’entreprise, reprendre une entreprise avec Actoria Luxembourg permet de sécuriser chaque étape de la transaction.